Toute curarisation doit entraîner la mise en place d'un monitorage et la possibilité d'une décurarisation.
Les méthodes d'évaluation visuelles nous montrent que le rapport T4/T1 est
de :
0,2 quand la ventilation-minute est adéquate.
0,3 au seuil de détection visuelle du train de 4 (Td4).
0,4 quand le head lift test est positif.
0,6 au seuil de détection du DBS.
0,7 lors de la traction de la canule buccale.
Donc : « Les tests cliniques ne suffisent pas à garantir l'absence de curarisation
résiduelle ; le monitorage instrumental constitue l'élément principal du suivi de la
décurarisation. » (SFAR 1999)
La décurarisation se fait selon les recommandations élaborées chez l'adulte :
Posologies : atropine 20 μg/kg puis néostigmine 40 μg/kg.
Administration quand il existe deux réponses au Td4 (utilisation de curares
de durée d'action courte ou intermédiaire) et quatre réponses pour l'utilisation de curares de durée d'action longue.