SITUATIONS : RÈGLES D'ADMINISTRATION DES LIQUIDES EN PER-OPÉRATOIRE
Il faut éviter l'hypoglycémie car elle entraîne des atteintes cérébrales chez le
nouveau-né.
Il faut aussi éviter l'hyperglycémie car elle entraîne des diurèses osmotiques et une aggravation des lésions médullaires et cérébrales liées à l'hypoxie
ou aux différentes agressions.
Il faut utiliser les solutés isotoniques en période per-opératoire.
Lors de l'administration de liquides, il faut compter trois éléments :
Les apports de base.
Le jeûne (besoins hydriques horaires multipliés par le nombre d'heures de
jeûne) :
50 % remplacés la première heure.
50 % remplacés pendant les deux heures suivantes.
Les pertes liées à la chirurgie (de 2ml/kg/h à 30 ml/kg/h dans le cadre de
la chirurgie digestive du nouveau-né à troisième secteur massif ). Celles-ci
doivent être compensées avec des cristalloïdes (au mieux du Ringer lactate
ou du sérum physiologique).
Méthode de calcul simplifié de Berry (ASA 1997) :
Première heure d'anesthésie :
Moins de trois ans = 25 ml/kg.
Plus de trois ans = 15 ml/kg.
Les heures suivantes quelque soit l'âge :
Chirurgie mineure = 6 ml/kg/h.
Chirurgie moyenne = 8 ml/kg/h.
Chirurgie majeure = 10 ml/kg/h.
Type de solutés à utiliser en période per-opératoire :